Chapitre VI. Lois du plein.
POUR tout ce qui a rapport aux points que l'on gagne, soit en faisant le plein, soit en le conservant, ainsi qu'aux différentes manières de remplir, voir le chapitre IX du petit-jan, les lois à cet égard étant les mêmes pour tous les jans.
Remplir, quoiqu'on ne puisse pas jouer un des points amenés Lorsque des deux points amenés l'un achève le plein, et l'autre est impossible à jouer, on remplit nécessairement; mais si, au lieu de remplir, on peut jouer l'un et l'autre point, on y est forcé, et on ne remplit pas.
Conserver par impuissance. Lorsqu'ayant son plein, on ne peut jouer ni l'un ni l'autre des points amenés, ou lorsque pouvant. jouer l'un sans rompre, on ne peut, de quelque manière que ce soit, jouer l'autre, on conserve par impuissance.
Jouer le point le plus élevé. Lorsque des deux points amenés on n'en peut jouer qu'un, on est forcé de jouer le plus élevé, si cela est possible.
Remplir en passant. Celui qui remplit par un des points, mais qui est obligé de rompre par l'autre point, ne remplit pas effectivement, et ne doit rien marquer; c'est ce qu'on appelle remplir en passant.
Refaire son plein une deuxième et une troisième fois. Quand on a rompu le plein de son grand-jan, on peut le refaire une deuxième et même une troi sième fois; le profit en est toujours le même que pour la première fois : c'est pourquoi, lorsqu'on est obligé de rompre, et qu'on peut le faire par plus d'un endroit, il faut choisir celui qui donne le plus de chances pour remplir de nouveau. On doit prévoir l'obligation où l'on peut être de rompre son grand-jan, et se conserver au moins une dame dans le petit-jan pour remplir de nouveau.