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LE JEU DE TRICTRAC RENDU FACILE

Pour toute personne d'un esprit juste et persévérant

OUVRAGE CONTENANT DES RÈGLES ET DES TABLES ENTIÈREMENT NOUVELLES, SERVANT A CALCULER FACILEMENT LES CHANCES POUR ET CONTRE CHACUN DES DEUX JOUEURS, ET N'EXIGEANT QUE LA CONNAISSANCE DES PREMIERS ÉLÉMENTS DE L'ARITHMÉTIQUE.

(La première partie est destinée aux personnes qui ne connaissent absolummt point ce jeu ; la deuxième à celles qui veulent acquérir une grande force.)

PAR J. L. Ancien élève de l'École Polytechnique, officier d'artillerie, professeur de mathématiques à l'École militaire de La Flèche.

Notice

L'ouvrage n'a été composé que dans le but de venir en aide à la Communauté de la Providence de la Flèche, à laquelle il en a été fait don par son auteur, qui en a fait imprimer à ses frais une édition à mille exemplaires.

Notice sur la communauté de la providence de la flèche, dont les Statuts ont été approuvés par ordonnance royale du 23 mars 1828.

L'Association se propose trois fins :

La première, de s'employer à l'éducation des jeunes filles, tant externes que pensionnaires. Les écoles sont ouvertes à toutes celles qui veulent les fréquenter.

La seconde est l'hospitalité. On reçoit des orphelines, des enfants de parents pauvres, des personnes infirmes, grabataires, caduques, incurables, des deux sexes. On » reçoit aussi, comme pensionnaires libres, des personnes des deux sexes qui veulent se retirer du monde ou vivre » à moindres frais.

La troisième est le soulagement gratuit des malades à domicile, tant le jour que la nuit ; ce qui comprend toutes les oeuvres de miséricorde dont les malades, soit » riches, soit pauvres, peuvent avoir besoin.

Les religieuses de la Providence de la Flèche accomplissent leur triple mission avec un zèle au-dessus de tout éloge. Mais , si les ressources pécuniaires répondaient à leur dévoûment, elles pourraient recevoir un plus grand nombre d'orphelines et d'incurables, soit gratuitement, soit pour des pensions excessivement modiques. Les personnes donc qui achèteront cet ouvrage, outre l'avantage personnel qu'elles pourront en retirer, feront une œuvre de charité. Elles contribueront à fournir au pauvre qui n'a rien le logement, la nourriture et le vêtement.

(Communiqué par M. l'Aumonier de Vélablisumcut.)